CONFERENCES 2024/2025
Les séances auront lieu à l'auditorium des Archives Départementales chaque mardi à partir de 14 h 30 (hors vacances scolaires).
Le programme ci-après est susceptible d'évoluer - merci de votre compréhension
Conferences 2024 2025 (626.78 Ko)
1er octobre 2024 : Bruno Dufour-Coppolani « UNE ŒUVRE EST COMME UN VISAGE »
Je crois que l’artiste interroge ce que nous devenons en donnant une forme aux questions qui le préoccupent.
Je crois que le spectateur, dans un face à face irremplaçable, peut reconnaître, pour lui et comme juste, cette forme et ce qu’elle exprime ; comme il peut reconnaître face au visage d’autrui ce qui l’anime intérieurement.
Il se peut, mais rien n’est moins sûr, que cette rencontre expressive avec l’objet artistique se déploie en une communauté de reconnaissance ; elle fera l’œuvre.
Je crois que face à l’œuvre et plus encore face au chef d’œuvre, en miroir, c’est l’humanité qui se reconnaît en tant que telle.
Je crois pour ces raisons qu’il est dans la nature de l’œuvre d’être humaniste puisque qu’elle exige, dans la liberté inconditionnelle de sa proposition, cette adhésion de chacun.
Je crois enfin, du fait de son exigence de liberté, et de vérité, que la nature humaniste de l’art est menacée comme elle l’a toujours été …
Mardi 8 octobre 2024 : Jacques Dremeau « Boris Vian »
Boris VIAN aurait fêté ses 100 ans, le mardi 10 mars 2020 !
En trente –neuf ans d’existence, il eut le temps d’être écrivain, poète, parolier, chanteur, trompettiste, journaliste, scénariste, traducteur, conférencier, acteur, peintre et ingénieur.
Boris VIAN a abordé à peu près tous les genres littéraires : poésie, chronique, nouvelle, roman. Il a produit des pièces de théâtre, des scénarios pour le cinéma, des chansons. Il est également l’auteur de peintures, de dessins, de croquis et, pendant quinze ans, a milité en faveur du jazz.
De son vivant, son art de manier les mots, son imagination bouillonnante, son esprit insoumis et son humour grinçant lui ont valu bien des déboires, tel son roman « J’irai cracher sur vos tombes » qui fit scandale et lui valut un procès retentissant.
Cet écrivain, auteur, chanteur et musicien, disparu prématurément, a laissé derrière lui une œuvre moderne et insolite, véritable patrimoine dont les générations suivantes n’ont cessé de s’inspirer. Son œuvre littéraire est passée à la postérité. C’est désormais un classique qu’on étudie souvent dans les universités.
L’objet de cette conférence est donc de souligner comment cette figure excentrique, mythique du Paris d’après-guerre, auteur de « l’Ecume des jours », membre du Collège de pataphysique, concept cher à l’écrivain Alfred JARRY, a marqué la vie intellectuelle et artistique française d’une empreinte singulière.
Mardi 15 octobre 2024 : Benoît Véron « Que faisons-nous des algues ? »
Échouées et ramassées, ou cultivées et collectées, les algues sont depuis des siècles utilisées par l’homme souvent à des fins insoupçonnées. Destinées d’abord à compléter l’alimentation humaine en tant qu’algue-légume, la maîtrise des cultures et les développements techniques ont amené l’homme à cultiver de plus en plus d’espèces et à en extraire des molécules dont on découvre sans cesse de nouvelles applications.
Mardi 5 novembre 2024 : Henry Perronie et Jean-Yves Boderga « Le Cambodge, l’envoûtement »
Les représentations du Cambodge parmi les Français.
Quelques rappels d’histoire contemporaine « guerre d’Indochine française et indépendance »,
« guerre américaine au VietNam », le régime Sihanoukiste, « l’appel de Phnom Penh », le régime
Khmer rouge.
Et maintenant ?
Et quels sites remarquables ?
Mardi 12 novembre 2024 :Jacques Arnould Un siècle avec Brassens (la vie et l’œuvre de G. Brassens à travers ses chansons)
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Mardi 19 novembre 2024 : Thierry Gomot "Où en sommes-nous ? : la situation économique"
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Mardi 26 novembre 2024 : Louis Arsac "Des représentations du tirailleur dans la littérature romanesque française et francophone"
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Mardi 3 décembre 2024 : Elizabeth Jacquier "Naître au moyen âge"
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Mardi 10 décembre 2024 : Vincent D’Orlando "Mafia, Camora…"
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Mardi 7 janvier 2025: Hervé Brabant "Le budget de l’Etat"
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Mardi 14 janvier 2025: Laurence Rogations "Islande"
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Mardi 21 janvier 2025 : Stéphane Leclerc "3ème volet Europe"
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Mardi 28 janvier 2025 : Bernard de Béthune "Le métro"
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Mardi 4 février 2025 :Janine Mesnildrey "Qui êtes-vous vraiment Monsieur Jean Follain"
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Mardi 25 février 2025 : Bénédicte Lanot "La figure du père dans le théâtre classique"
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Mardi 4 mars 2025 : Edouard Godbarge "Le docteur Semmelweiss, sa vie son œuvre"
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Mardi 11 mars 2025 : Olivier Borgeaud "Des bourgeois aux champs (la bourgeoisie rurale au 19ème siècle)"
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Mardi 18 mars 2025 : Guy Méheut "Comment les alliés ont réussi à décrypter la redoutable machine ENIGMA"
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Mardi 25 mars 2025 : Christophe Durand "Les régates à la voile : des yachts d’antan aux bateaux volants."
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Mardi 1 avril 2025 : Pierre Savaton "La génétique"
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Mardi 22 avril 2025 : Juliette Milbach "Alexandre Calder"
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Mardi 29 avril 2025 : Frank Lanot "La mise en mots du moi"
On écrit - et on lit - quantité de livres qui s’apparentent au genre très large de « l’écriture de soi « : pourquoi cet intérêt toujours croissant pour les textes à caractère autobiographique, du simple blog nombriliste à l’oeuvre littéraire construite, qu’il s’agisse de mémoires, de confidences, d'un journal intime ou d’un récit de vie, jusqu’au roman à la première personne ?
Nous essaierons de répondre à cette interrogation, en parcourant, des textes anciens jusqu’à nos jours, les ouvrages qui se donnent pour objet de mettre en mots le moi. Pourquoi - et pour quoi - s’écrire ?
Quel plaisir, quel intérêt trouve-t-on à lire ces textes mémoriels ? Et finalement, n’existe-t-il pas , pour toute entreprise littéraire, une dimension autobiographique ?
Mardi 6 mai 2025 : Rosine Coq Germanicus "L’intelligence artificielle"
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Mardi 13 mai 2025 : Nadia Tahir Les mères et les grand-mères de la place de Mai
Entre 1976 et 1983, l’Argentine a connu une dernière dictature militaire après une longue succession de coups d’Etat militaire et de régimes constitutionnels. Ce dernier régime autoritaire aura été sans conteste le plus violent et son bilan humain le plus terrible : des personnes disparues, de nombreuses détenues dans la clandestinité et relâchées de manière arbitraire, de longues périodes d’emprisonnement dans des conditions infrahumaines, des personnes torturées, traquées, de nombreux exilés et plus généralement une société soumise à la peur. Dans ce contexte des organisations de défense des droits de l’homme locales s’organisent pour tenter d’aider les familles de personnes détenues-disparues et pour, notamment, savoir où elles se trouvent et les récupérer en vie. Cependant, l’afflux est tel que certains proches, des femmes, des mères, choisissent de créer des organisations plus spécifiques. En avril 1977, les Mères de la Place de Mai, puis en octobre 1977, les Grands-mères de la Place de Mai émergent dans un contexte politique et social contraint. Plus de quarante plus tard, ces organisations existent toujours, continuent de militer pour la recherche des « disparus en vie », des enfants enlevés pendant la dictature, pour la recherche des
corps des disparus, et plus largement pour les droits de l’homme en Argentine. Cette conférence a pour objectif de revenir sur le parcours de ces militantes et de ces organisations, leurs difficultés, succès et surtout leur capacité à se maintenir dans une sphère publique argentine qui a beaucoup évolué depuis leur création.
Mardi 20 mai 2025 : Marc Blanchard "Trésor et destin de Toutânkhamon : de la découverte aux dernières révélations"
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Date de dernière mise à jour : 04/09/2024